PC DE BORD
Sur beaucoup de bateaux de navigation intérieure les ordinateurs sont devenus indispensables. D'abord surtout utilisés pour l'administration et comme passe-temps, le PC est de plus en plus considéré par les mariniers comme moyen de communication et d'aide à la navigation..
LOGICIELS
CARTES ELECTRONIQUES
SERVICES D'INFORMATION FLUVIALE
INTERNET MOBILE
INTERNET ET VIE SOCIALE
LOGICIELS
ces dernières années, beaucoup de programmes particulièrement destinés à la navigation intérieure ont été développés. Les applications sont diverses: il y a des logiciels pour calculer le poids chargé, le prix de revient d'un transport, la meilleure pose de conteneurs (stabilité et ordre de déchargement), la consommation de carburant ou l'itinéraire optimale. Il apparaissent également de plus en plus de logiciels de formation à la batellerie, comme pour le permis de navigation, la patente du Rhin ou le diplôme ADN (transport de matières dangereuses). Le nombre de cartes, de guides de navigation et de règlements disponibles en version numérique augmente également.
Nous avons nous-mêmes créé quelques petits logiciels destinés à la batellerie. Vous pouvez les télécharger ci-dessous.
ECHELLES
Ce logiciel permet aux mariniers de calculer et d'imprimer facilement les échelles de jauge.
ijken.exe 224kb
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FACTURE
Ce programme fait un relevé du solde de fret en néerlandais, français et allemand.
rekening.exe 200kb
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RHIN
Logiciel d'exercice pour la patente du Rhin.
setuprijn.exe 709kb
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CARTES ELECTRONIQUES
Un récepteur GPS ('global positioning system') peut calculer sa position sur
terre à l'aide des signaux satellites. Par conséquent, un GPS peut
calculer la position d'un bateau, mais aussi sa vitesse, sa distance vers une autre
position ('waypoint') et son heure d'arrivée ('ETA') estimée là-bas.
En raccordant le GPS à un ordinateur, on peut afficher la position du bateau sur une carte électronique de navigation. Cela permet au marinier de voir très exactement où il se trouve. Pratique quand on n'a pas la connaissance locale ou quand il fait nuit. En effet, sur un bateau, le plus souvent, il ne s'agit pas de savoir quelle sortie à prendre mais de savoir quelle partie de la rivière est navigable. En plus des bouées ou balises qui marquent le chenal sur l'eau, la partie navigable est indiquée sur les bonnes cartes de navigation par des profondeurs, affichées par des couleurs et/ou des lignes. Il est également possible d'indiquer un chenal par des balises virtuelles. Figurent également sur les cartes le nom des voies navigables, écluses, ports et ponts, complétés, en général, des informations comme les canaux VHF et des équipements et règlements locaux.
En intégrant les images de son radar à la carte électronique de navigation, le marinier peut percevoir également les autres bateaux et obstacles dans le chenal sur un seul écran, mais ce système de 'radar overlay' coûte encore très cher.
SERVICES D'INFORMATION FLUVIALE
Des données actualisées et variables, comme arrêts et restrictions de navigation, tirants d'air et autres conditions de navigation, peuvent aussi être téléchargées d'internet et intégrées dans la carte électronique.
Beaucoup de bateliers annoncent déjà les données concernant leur bateau, itinéraire et cargaison aux autorités par messagerie électronique, au lieu d'utiliser la VHF ou de montrer leurs documents de transport à l'éclusier. Les autorités utilisent ces données pour la gestion du trafic, pour l'amélioration de la sécurité et pour établir des statistiques. Comme la plupart des écluses et des postes de contrôle sont liées électroniquement les unes aux autres, les mariniers n'ont (en théorie...) plus besoin de communiquer leurs renseignements qu'une seule fois. Pour les bateaux à conteneurs, le reporting électronique est même obligatoire.
Il est également prévu d'équiper dans les années à venir tous les bateaux d'un transpondeur AIS (Automatic Identification System) qui émet leur nom et position (et éventuellement leur vitesse, cap, itinéraire et cargaison) par VHF. Ces données peuvent être affichés sur l'écran des éclusiers et des contrôleurs de trafic, mais aussi sur la carte électronique ou l'écran radar des autres bateaux. Malheureusement, ces données peuvent être aussi facilement rendues publiques par internet, ainsi affectant la vie privée, la sécurité et la position économique des bateliers. Il y a également des systèmes privés de géolocalisation et de suivie de bateaux par internet (indiqués souvent comme AI-IP), par exemple sur www.elv-transport.com
L'INTERNET MOBILE
L'email et l'internet sont aussi utilisé par les bateliers pour recevoir rapidement tous types de renseignements utiles à la navigation et à la gestion de leur entreprise: avis à la batellerie, cotes d'eau, débits des fleuves, ainsi que des nouvelles et informations publiées par les revues et organisations professionnelles.
Bien que l'affrètement effectif se fasse toujours par téléphone, l'internet est de plus en plus utilisé pour obtenir des informations sur les transports offerts ou les prix pratiqués.
Il y a plusieurs systèmes d'internet mobile comme GPRS et 3G. Malheureusement l'internet mobile coûte toujours assez cher, surtout en France. Parce que les bateliers se trouvent souvent et longtemps à l'étranger ils payent beaucoup de frais de roaming ou ils doivent s'abonner à des opérateurs étrangers. De plus, les connexions à haut débit sont souvent seulement disponibles en zones urbaines. Et là, les réseaux sont souvent saturés parce maintenant 'tout le monde' utilise l'internet mobile.
WiFi peut être une aide. Certaines entreprises et gestionnaires portuaires mettent leur réseau gratuitement à la disposition de la batellerie. Pour pouvoir se servir de Wifi il faut une antenne externe, car sa portée est limitée. Wimax serait un remède pour les bateliers.
INTERNET ET VIE SOCIALE
Il y a plusieurs listes de diffusion et forums de discussion où les bateliers et autres intéressés peuvent échanger des nouvelles et des idées. De plus, l'email et l'internet permettent aux mariniers de rester en contact avec leurs parents et amis... ou de trouver de nouvelles amitiés! Bien sûr, ces contacts virtuels ne pourront jamais remplacer les contacts réels, mais beaucoup de mariniers se sentent, grâce à ces nouvelles technologies un peu moins isolés du monde sur leur île flottante...
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